L'aventure à portée de main.

Andy Levin arriva finalement sur l'île.

" Quelle cauchemar, une île « romantique », jamais vu de telles stupidités, enfin, ils ont intérêt à avoir une bibliothèque digne de ce nom"

Si Andy était autant de mauvaise humeur, c'était par souvenir des derniers jours passées. Se déplacer depuis son île natale jusqu'ici avait été un cauchemar de logistique, il fallait penser, d’abord à calculer le nombre de vivres, qui devait être suffisante pour le voyage, mais pas trop non plus pour éviter qu’elles surchargent la frêle embarcation de fortune qu’il avait construites, de plus, il fallait à tout prix éviter qu’elles pourrissent, pour cela, pas d’autre choix, il fallait sécher et saler toute la nourriture. Il fallait penser également à Makyura, en effet, comment lui faire accepter de lui manger de la « malbouffe », on pouvait en déduire cela vu le regard méprisant qu’il jeta à la nourriture de fortune. Ajoutez à cela la tempête qu'il avaient essuyé tous les deux et pendant les deux dernières jours une famine, les vivres étant totalement fini et Andy avait même fini par croire à leur fin dès le début et vous avez une parfaite description du premier voyage d’Andy : un cauchemar, une galère totale.

De plus, ses instruments de navigation étaient cassés : sa boussole, son compas magnétique de secours, son sextant, bref, tout ce qui pouvait être utile avait détruits. Certes, il pouvait les repayer, son père avait mis de l’argent pour lui, de plus il avait travaillé un certain temps, tout cela pour économiser pour ne pas partir au dépourvu, le problème, c’est que acheter tous ces instruments revenait ni plus ni moins à vider sa bourse.

* Enfin, on s’en est sorti, c’est l’essentiel. *

Maintenant qu’il avait enfin trouvé un terre ferme, la première nécessité fût de trouver un espace à l’abri des regards où le félin pourrait chasser. Fatigué tel qu’il l’était, cela lui prit plus de temps que d’habitude néanmoins, il trouva une proie convenable qu’il engloutit rapidement. Maintenant que Makyura avait mangé, Andy devait pensé à lui.
Lui aussi avait faim, et d’un repas chaud, il se mit donc en quête d’un lieu ou restaurer. Après cela, il put même s’accorder une pause, il retrouva ainsi une partie de ses forces.

" Bon, maintenant la bibliothèque, Makyura, reste près de moi ! "

Le félin grogna, en signe de mécontentement, il n’aimait vraiment pas cette ordre.

" Moi aussi, je l’aime pas cette ordre, néanmoins, on doit faire avec, on est dans un grande ville, où le nombre d’habitants doit peut être même triplée par rapport à celle de notre île entier, je fais quoi alors si je te perds, tu es un léopard, tu trouveras toujours des personnes mal intentionnées."

Makyura détourna la tête, il se rebellait toujours.

"Arrête ça, s’il te plaît, Makyura, on peut pas se permettre de se faire remarquer d’accord ? Alors tu restes simplement près de moi, c’est tout."

Le léopard baissa la tête, en signe de capitulation.

*Allons-y !*

Ils déambulèrent donc dans les rues, à la recherche d’un bibliothèque. Andy en profita pour bien observer les habitants de cette île, si différentes de la sienne. Il remarqua que beaucoup de couples se baladait dans la rue, s’exhibant même un peu trop pour Andy : baisers, prise par la taille. Il ne jugea pas ces gens, mais le fait que autant de personnes fassent exactement les mêmes mimiques rendait l'ensemble un peu faux, il semblait qu’il fallait absolument être entiché de quelqu’un dans cette ville, sinon, pas de doute, vous étiez un ringard. C’est pour cela qu’il fit autant sensation. Un garçon assez bien portant et qui plus est, assez séduisant, non seulement tout seul et en plus, accompagné d’un léopard des neiges, il ne pût s'empêcher d'entendre toutes les mauvaises paroles sur son propos. Une jeune fille essaya même de le séduire. Elle fut mise rapidement en déroute par Makyura, lorsqu’il décida de montrer des dents. Il regarda, amusé, la jeune fille s’enfuyant de peur.

Après un heure de marche dans la ville, ils perdirent tout espoir. Andy se mit même à penser qu’une ville pareil ne pouvait être équipé d’une bibliothèque.
Il va falloir pousser jusqu’à une autre ville, et peut être même jusqu’à un autre île, pensa Andy, car il semble qu’ici, je ne trouverai jamais les éléments nécessaires à ma quête.
C’est lorsque son moral fût au plus bas qu’il la trouva. Il la trouva néanmoins pas très grande et se demanda même si elle pourrait contenir les informations qu’il voulait.

Le bibliothécaire ne voulut d’abord les laisser entrer.
* Un animal, et qui plus est un léopard, jamais * pensait il.

Lorsque Andy jura solennellement qu’il ne se passerait rien. Le monsieur les laissa passer. Cependant, il n'arrêta pas de les observer, comme s'il prévoyait un coup de leur part, jusqu'à ce qu'ils disparaissent dans une allée.

Il se renseigna sur tous les détails, même si la plupart étaient interdites, comme comment étaient construite la planche motorisée de Portugas D. Ace. Comment Franky, le légendaire charpentier avaient réussi à construire un bateau aussi robuste, capable de résister aux pires tempêtes de la pire des mers jamais connu. Ces renseignements étaient pour la plupart fragmentés, il s’en doutait, si la marine découvrait qu’il s’intéressait de si près au passé des pirates, il signait son arrêt de mort. Quand à ce qui concernait les ponéglyphes, il ne trouva rien, comme il s’y attendait.
La nuit arrivant et la bibliothèque allant fermé, Andy se mit à la recherche d’un logis pour lui et son félin. Il chercha ce qui pouvait être dans ses moyens : c’est à dire pas trop cher, mais pas au point de retrouver des puces dans son lit.
Il alla donc dans une auberge convenable. Il demanda une chambre pour deux et ajouta quelques pièces dans la main de l’aubergiste afin qu’il se taise à propos de Makyura. Celui accepta ces pièces avec un clin d’œil et leur montra leur chambre.

Attendant d’être sûr qu’il était seul, il se mit à réfléchir intensément : que pouvait-il faire, leur marge d’erreur était faible et pour l’instant, il fallait qu’il reste glaner le maximum d’informations, tout en restant discret, de plus, il fallait qu’ils se reposent, Makyura et lui, la meilleure solution pour lui était donc celle-ci : attendre au moins une semaine. Il espérait d’ici là trouver quelque chose.

" On va rester ici quelque temps, dit-il en regardant Makyura, nous n’avons pas le choix, espérons seulement que d’ici là, nous trouverons une personne de confiance. Maintenant, bonne nuit. "

Il éteignit la lumière, sourit de trouver enfin un vrai lit et s’endormit aussitôt.

Après bien des errances le pirate au turban c’était décider à suivre sérieusement la piste du trésor de Hodja, un fabuleux trésor parmi le quel se trouvait un objet mythique : la lampe qui exhausse les souhaits. Par le plus grand des hasards le pirate avait mis la main sur une carte indiquant la position de se trésor. Si il savait ou l’objet de ses convoitises se trouvait pourquoi donc n’était il pas aller le chercher ? Tout simplement par ce qu’il ne savait pas ou il se trouvait, Dahmed avait beau avoir la carte il était incapable de la lire. Non pas à cause de ses piètres talents de navigateur, car il fallait le reconnaitre Dahmed n’était pas un expert en navigation mais a cause de la carte elle même. Celle-ci était de loin la plus étrange qu’il lui avait été donné de voir, les caractères présent sur ce bout de papier étaient tout bonnement indéchiffrable, comme si ils avaient été écrit dans une langue étrangère. Malgré de nombreuses recherches le pirate n’avait pas réussit à les traduire, il n’avait rien découvert à leur sujet et se trouvait donc dans une impasse ou presque. Presque car il lui restait encore une dernière piste à explorer, un dernier coup à tenter, durant ces recherches sur les mystérieux caractères un nom était revenu plusieurs fois, celui de Ohara. Il s’agissait d’une ile de scientifique lié à un enfant démon, Dahmed n’avait pas pu en apprendre plus à ce sujet si ce n’était que l’ile en question se trouvait dans West Blue. Décidant de partir de cet unique élément pour remonter jusqu’à son trésor, le pirate au turban c’était rendu à West Blue. Il c’était ensuite aventuré seul sur une petite embarcation, bien entendu volée, sur l’océan dans le but de se rendre à Ohara.

Malheureusement tout ne se passa pas exactement comme il l’aurait voulu. Sans réellement comprendre pourquoi Dahmed se retrouva sur le rivage de Valentisland, le pirate avait dérivé et fini par arriver dans un lieu totalement différent de celui voulu au départ. Connaissant son habilité a la bar, l’homme au turban ne se posa pas d’avantage de question, il était déjà satisfait d’avoir pu arriver quelque par. Le soleil commençait à se coucher, le pirate jugea donc bon de ne pas s’attarder sur les cotes de l’ile pour se trouver rapidement un lieu ou dormir. Après avoir déambulé un certain temps dans les rues de la ville, l’homme au turban finit par trouver une auberge qui affichait des chambres disponibles.

*J’ai trouvé le lieu ou je vais passer la nuit. Mais il est hors de question que je paye quoi que se soit, après tout je suis un voleur…*

L’homme fit le tour de l’établissement à la recherche d’une éventuelle ouverture par laquelle il pourrait se faufiler pour entrer gratuitement. Il remarqua à l’étage une fenêtre ouverte, c’était l’idéal pour entrer sans être vu dans l’établissement, si la pièce était vide se serait gagner et si il y avait quelqu’un il suffisait de l’assommer, histoire qu’il se taise jusqu’au lendemain. Le voleur avait pris sa décision il allait passer par cette fenêtre pour se glisser à l’intérieur de l’auberge incognito, et surtout gratuitement. Sans perdre un instant l’homme se lança dans une série d’acrobaties tout en souplesse, sautant d’un mur a l’autre pour arriver jusqu'à niveau de la fenêtre à laquelle il s’agrippa et ce toujours sans faire le moindre bruit. C’était la le résultat d’un long entrainement permettant de maitriser toutes les techniques de vol existante. La moitié du chemin avait été faite il ne lui restait plus qu’à entrer et à agir en fonction de se qu’il verrait à l’intérieur de la chambre.

*Allez à la une, à la deux, et a la trois*

Le pirate s’élança pour atterrir accroupi sur le rebord de la fenêtre. Il était bien sur ses appuis, près à sauter sur un éventuel occupant pour le faire taire. C’est alors qu’il fut coupé net dans son élan, il venait de voir une chose qu’il ne s’attendait absolument pas à voir, manquant de tomber le pirate se rattrapa de justesse. Sa surprise était telle qu’elle était visible bien qu’il portait un foulard sur le visage.

« Un tigre ??? »

Andy Levin entendit un bruit dans la chambre. Pourtant très discret, un bruit tellement "silencieux" que Andy ne l'aurait sûrement pas remarqué si Makyura, toujours aux aguets, grogna.

" Un tigre ??? " entendit-il.

Il se leva précipitamment et alluma la lumière.
Il ne pût cacher son étonnement, un homme, entièrement voilé était devant, mais si bien que seul ses yeux montraient sa surprise.

Néanmoins, Andy, même en caleçon, voulait bien démontrer qu'il n'était pas n'importe qui.

" C'est un léopard des neiges, je peux savoir ce que vous faites ici? "

Même un peu en pétard, ses vieux réflexes lui reprenaient, c'est à dire le fait de vouvoyer toute personne inconnue. Un habitude un peu écolière, dira-t-on, mais elle était si ancrée en lui que même si l'homme devant lui était un voleur, il ne devait pas y faire exception.

L'homme ne lui répondit pas, il semblait essayer de calculer tous les gestes des ses ennemis afin et de voir s'il avait une petite chance de gagner.
Ses mouvments étaient discrets mais Andy était un combattant, et pour lui, pas le moindre doute : l'homme essayait de se " rebiffer".

" Personnelement, je te conseille rien de stupide, dit-il en surmontant sa fâcheuse habitude, signe qu'il voulait s'imposer, je sais me battre, Makyura également, tu remarqueras rapidement que tu fais un mauvais choix, d'autant plus que Makyura n'est pas totalement un léopard, dans tous les sens du termes. "

Et comme pour confirmer ce qu'il venait de dire, le pelage de Makyura prit une teinte plus métallique, du fait de son côté sabre.

Andy était fatigué, il essayait de comprendre la situation mais sans sa bonne dose de sommeil, cela lui était impossible, il mit donc au point une solution qui devrait contenter tout le monde, enfin surtout lui, au moins jusqu'au lendemain.

" Bon, il est tard, j'imagine clairement que tu ne veux pas payer l'auberge, et si l'aubergiste l'aperçoit, on passe par la case "marine", alors plus un mot, je te conseille de dormir, car cette ville est grande et tu seras rapidement fatigué. Je te conseille de ne tenter quoique ce soit, je suis un pirate, enfin, dès que je serai dans un équipage, si tu m'attaques, je te retrouverai, alors, il faudra que tu me tues. "

Il s'arrêta quelque moment et regarda son félin.

" De toute façon, Makyura veille sur moi. Et si tu le veux, je te donnerai mon aide. "

Il regarda l'homme, qui semblait avoir repris ses esprits, et il lui vint soudain qu'il ne s'était pas présenté. Après tout, si il était pirate, il fallait qu'il soit fière de son nom. Mais il préféra lui demander le sien d'abord.

" Quel est ton nom" demanda t-il, avec une certaine curiosité.

L'homme garda le silence un moment, haussa les épaules et répondit.

" Dahmed. "

" Très bien Dahmed, sache aussi que mon nom est Levin, Andy Levin, n'oublie pas ce nom car je suis, comme Nico Robin a son époque, en quête d'un savoir, un savoir terrible qui pourrait bouleverser le monde entier, un savoir qui montrera à tous que malgré nos yeux, depuis tout ce temps, nous sommes aveugles. "

Il retourna dans son lit.

" Et maintenant, bonne nuit. "

Andy réfléchit un instant : qui était cette homme qui avait déboulé dans sa chambre? que voulait-il ? pourquoi ? comment ?
Il s'endormit avec toutes ses questions en suspens, l'homme aussi semblait dormir profondément. Seul Makyura, avait ses magnifiques yeux bleus ouverts, montrant qu'il veillait farouchement sur son ami.


[ H R.P : désolé Dahmed, je sais que mon post n'est pas terrible mais je ne savais pas si tu avais un scénario, alors, j'ai préféré mettre en suspens plutôt que de t'en imposer un. Je t'ai laissé de la marge, fais en ce que tu veux. ]

Le voleur c’était fait prendre. Sa surprise lui avait fait perdre l’équilibre et faire du bruit inutile et inhabituel. La présence de l’animal avait complètement ruiné l’intrusion de l’homme au turban, quand bien même il aurait contenu sa surprise et maintenu son calme il se serait fait repérer par l’odeur. Dahmed avait envisagé une pièce vide ou occupé par un homme, mais il n’avait pas imaginé l’espace d’une seconde qu’il aurait à faire face à un animal. Il c’était bel et bien fait prendre, il allait devoir écouter calmement le jeune homme pour envisager un moyen de se sortir cette situation.

L’homme au turban toujours accroupi sur le bord de la fenêtre, ne put s’empêcher de sourire sous son voile en entendant le locataire de la chambre le vouvoyer. Il fallait dire qu’un voleur comme Dahmed n’avait pas l’habitude d’être considérer avec respect, il faisait plutôt partie des hommes mis au banc de la société, et considérer comme indigne de respect. A cet instant Dahmed trouva l’haute à qui il c’était imposé des plus sympathique. Malheureusement cet instant fut bien bref, des sa seconde phrase son haute renonça au vouvoiement pour lui préférer le tutoiement. Il cherchait ainsi à se montrer autoritaire, chose qu’il était en droit de faire étant donné la situation mais qui ne servirait pas à grand-chose face a un homme comme Dahmed. Pendant qu’il se faisait mettre en garde le pirate au turban se nettoyait les oreilles avait un air des plus désinvolte, il était cependant très intéressé par l’animal dont la teinte venait de changer. Il devait s’agir d’une créature unique, une créature qui faisait terriblement envi a l’homme au turban.

*Je veux ce tigre… A non, ce n’est pas un tigre ? Qu’est ce que c’était déjà ? Zut je crois bien que j’ai oublié ce que c’était, tant pis… Je le veux un point c’est tout.*

Dahmed fut tiré de ses pensé par la nouvelle proposition de son haute. Il lui proposait de rester dormir ici jusqu’au lendemain évitant ainsi le conflit immédiat. De toute évidence ni l’un ni l’autre des hommes n’était décidé à combattre ici et maintenant. Autre chose attira l’attention du pirate au turban, comme lui le jeune homme était un pirate. Un pirate solitaire en plus. Pourquoi ne pas le recruter ? Non il était encore trop tôt pour que Dahmed forme un équipage, il devait pour l’instant se concentrer sur sa chasse au trésor. Et puis on lui proposait de l’aide, une aide qui signifiait la possibilité de profiter des capacités du jeune homme sans pour autant en être responsable : c’était une situation des plus avantageuses pour Dahmed et il comptait bien en profiter.

Lorsqu’on lui demanda son nom, le pirate répondit avec son avarice classique en choisissant la réponse la plus courte possible économisant ainsi ses mots. Il répondit avec six lettres.

« Dahmed »

Suite a cette réponse il eut droit à une véritable tirade de la par de son interlocuteur qui se présenta a son tour. Le jeune homme se nommait Andy Levin et se présenta comme une personne plutôt ambitieuse désirant le savoir. Mais manque de chance pour lui le savoir était une des choses qu’il était possible de désirer, et par conséquent un des désirs de Dahmed. Tôt ou tard, les deux hommes seraient amenés à se confronter pour obtenir l’objet de leur désir, mais en attendant il partageait la même chambre et il se faisait tard. Andy semblait vouloir mettre un terme à la discussion, il se recoucha et Dahmed ne tarda pas a l’imité. Cependant l’homme au turban avait encore un certain nombre de question à poser, mais cela pouvait attendre le lendemain matin. C’est ainsi que la nuit passa.


Le premier levé fut Dahmed qui se redressa calmement et sans faire de bruit comme a son habitude. Il jeta rapidement un coup d’œil à la salle. Andy dormait toujours et son animal se trouvait au pied de son lit. Le pirate au turban jeta a nouveau un coup d’œil furtif avant de s’approcher du félin.

*Je le prends et je me tire pendant que son maitre est encore dans les bras de Morphée ? *

La tentation était très grande, Dahmed tendait déjà son bras vers la bête. Il semblait déterminer à fuir en l’emportant avec lui. Mais au moment ou il s’apprêta a passé a l’acte, il bloqua son bras avec son autre main se rappelant ainsi à la raison. Certes il voulait le gros chat qui accompagnait Andy, mais il avait également besoin de l’aide du jeune homme, une aide qui lui avait été proposé la veille. Rien ne l’empêchait d’accepter cette aide et de voler le félin au dernier moment. Oui c’était d’ailleurs la meilleure possibilité qui s’offrait à lui. Dahmed renonça donc au vol de l’animal, préférant réveiller son maitre pour lui poser quelque question. Le pirate entrepris donc de secouer le jeune homme jusqu'à ce que celui-ci se réveille, il fallait dire que l’homme n’avait pas vraiment l’habitude de réveiller les autres…

Une fois Andy éveiller Dahmed le salua brièvement avant de se rassoir sur son lit.

« Bon maintenant que nous nous sommes reposé j’aurai quelques questions à te poser. Hier soir tu m’as parlé de toi en te comparant a Nico Robin. J’ai déjà entendu se nom, il s’agirait d’un des démons d’Ohara mais je n’en sais pas plus. Tu m’a l’air plutôt bien informé sur ce sujet, que peux-tu me dire sur Nico Robin et Ohara ? Pour être franc je mène moi aussi des recherches sur cette ile qui m’intéresse au plus haut point, j’aimerai aussi me rendre sur les lieux. »

Dahmed avait posé ses questions en omettant soigneusement de préciser qu’il était lui aussi pirate à son interlocuteur, le laissant penser qu’il n’était rien de plus qu’un simple voleur faisant ainsi en sorte que celui-ci baisse un peu sa garde. Il ne parla également pas du trésor qu’il recherchait.



[Hrp: pas de problème pour ton post. Par contre je te demande d'éviter de faire parler mon perso a ma place. Merci en esperant pouvoir partager un bon moment de rp avec toi]

Dahmed avait suivit sans dire un mot Andy, celui-ci lui avait révéler un certain nombre de chose au sujet d’Ohara mais ces information étaient loin d’être suffisante pour permettre à l’homme au turban de percer les mystères de sa carte. C’était d’ailleurs pour cette raison qu’il avait suivit le jeune homme, il lui avait proposé de se rendre a la bibliothèque de la ville pour chercher d’autre informations. Bien que se doutant qu’il ne trouverait pas grand-chose dans une bibliothèque ordinaire le pirate au turban accepta de suivre Andy pour ne pas perdre de vu son félin. L’animal semblait d’ailleurs voir d’un très mauvais œil le nouveau venu alimentant ainsi les doutes de son propriétaire. Il était pour ainsi dire naturel de douter de Dahmed, l’homme était entré par effraction dans la chambre la veille, son visage était couvert par un voile qui empêchait de voir les traits de son visage, et il n’avait parlé que très peu de lui se contentant de réponses brèves lorsqu’on l’interrogeait. Toute ces choses faisait qu’on se méfiait de lui et il en était conscient, le fait qu’Andy soit plongé dans un doute permanant à son égard l’arrangeait. Le jeune homme faisait de son mieux pour faire attention, mais faire attention a quoi ? Il l’ignorait, et se trouvait de ce fait dans une situation des plus inconfortables sans pour autant s’en rendre réellement compte.

*Il est clair qu’il ne me fait pas confiance. Il craint que je ne lui joue un tour, pourtant il ignore tout du type de tour que sa peut être, il ignore quand il aura lieu et il ignore même si son impression est fondé. Il veut remarquer le moindre élément sortant de l’ordinaire et du coup fait moins attention à ce qui l’entoure. Si j’avais voulu l’escroqué, j’aurai sans doute gagné la partie avant même qu’il ne comprenne ce qui se passe. Mais je ne suis pas la pour ça…*

Dahmed continuait de suivre silencieusement son guide sans laisser transparaitre qu’il avait compris que celui-ci ne lui accordait pas sa confiance. Lorsqu’ils arrivèrent à l’entré de la bibliothèque, le comportement de Levin fut plutôt étrange. Il ouvrit la porte et remarqua la présence d’un soldat marine, faisant remarquer son mécontentement et se décalant vivement. Le jeune homme avait réagit de la façon la plus suspecte possible. Si jamais le marine l’avait remarqué les deux hommes risquaient d’avoir des ennuis. Mais Andy ne semblait pas l’avoir réalisé, il avait l’air perdu dans ses pensé cherchant le pourquoi de la présence du soldat. Le jeune homme était entrain de se concentrer sur une chose futile alors que le véritable danger pouvait arriver à tout moment. Dahmed lui ne prononça pas le moindre mot, il laissait Andy prendre les décisions et sourit sous son voile de le voir commettre une erreur aussi basique. Il semblait que la présence de l’homme au turban semblait vraiment perturber le jeune homme, pour accentuer le doute de celui-ci le pirate décida d’attirer son attention en fixant l’animal. Certes l’homme au turban le convoitait mais il était capable de masquer ses envi pour mieux surprendre, il avait volontairement choisit de laisser ressentir sa convoitise pour accentuer le doute du jeune homme. Plus Andy douterai de Dahmed plus il serait tenter d’agir vite, pour mettre fin à ses doutes et découvrir la vérité. Bien entendu la seul chose qu’il pourrait découvrir c’était la vérité que Dahmed choisirai de lui donner…

Andy décida de passer à l’acte demandant à Dahmed de le suivre. Il accepta sans poser de questions. Les deux hommes arrivèrent dans une clairière au milieu d’une forêt éloignée du centre ville. Persuadé d’être seul Andy cria quelque chose comme transformation, ou métamorphose. C’est alors que le fauve changea d’apparence pour prendre celle d’un katana. Arme au poing Andy lança un dernier avertissement à l’homme au turban lui demandant d’arrêter les cachoteries et de lui dire la vérité.

« De quoi me parles-tu ? Si quelques ici a des secrets c’est bien toi. Qu’est ce que c’est que se tigre qui ce transforme en sabre? Pourquoi m’as-tu amené ici ? Tu veux me tuer ?»

Dahmed marqua une pose avant de reprendre.

« Je ne t’ais caché qu’une seule chose, mes motivations. Tout comme toi je m’intéresse à Ohara, je veux découvrir le secret des Ponéglyphes. Je sais que cette quête est dangereuse, c’est pour ça que je préférai taire mes motivations. Mais as l’air de t’intéresser autant que moi aux mystères des Ponéglyphes, j’ai aussi pu voir que tu prenais des risques. Le marine à la bibliothèque il en avait après toi n’est ce pas ? Moi aussi j’ai eut à faire aux hommes du gouvernement, je t’en donnerai bien la preuve, mais pas maintenant car nous avons de la visite… »

Le soldat de la marine présent à la bibliothèque avait remarqué les deux hommes et avait donné leur signalement. Dahmed avait remarqué la présence de trois hommes cachés derrière les arbres, mais il y en avait peut être plus. La présence de ces soldats allait permettre à Dahmed de faire avaler ses mensonges plus facilement à Andy. D’ailleurs il ne s’agissait pas réellement de mensonges mais plutôt de demi vérités. Rien de se qu’il n’avait dit n’était faux mais rien n’était vrai non plus. Démêler mensonge et vérité n’allait pas être facile pour Andy, de plus vu qu’il ne savait rien de Dahmed et étant donné la situation il se pourrait même qu’il ne soupçonne pas Dahmed d’être en train de lui mentir.

Le pirate au turban après avoir prévenu Andy de la présence des soldats ajouta :

« Je te fais confiance »


[Hrp: tu es libre de jouer les marines toi meme ou de demander a un pnj]

Andy Levin commença à s'agacer, ce qui n'arrivait pas facilement, il ne supportait pas de le prendre pour un imbécile, et pourtant, ce Dahmed y prenait plaisir. De plus, ils étaient maintenant encerclés par quelques marines.

* Ça promet *

Néanmoins, si Dahmed croyait s'en tirer à si bon compte par l'arrivée de Marines, il connaissait, même alors, vraiment très mal Andy Levin.

" Tu crois vraiment t'en tirer comme ça, Dahmed, je t'ai dit mes intentions mais tu ne m'as pas dit les tiennes, c'est vrai que c'était une véritable bêtise de ma part, mais personnellement, même si tu ne veux me dire mes intentions, je te demanderai d'arrêter de convoiter Makyura, pour lui, je serai capable de tuer et même plus. "


Dahmed se tourna rapidement et observa Andy. Il semblait étonné, surpris et profondément agacé.

" Comment ? "

Andy Levin ne cacha pas son sourire, et répondit avec dureté.

" Tu crois réellement que je ne le saurai pas ? Excuse moi de t'insulter mais en tout voleur que tu es, tu es très débile. Tu aurais dû prêter plus d'attention à mes propos. Makyura est issue d'un fruit du démon, et de ce fait, ces besoins ne sont pas totalement celui d'un véritable animal. Il n'a pas dormi, veillant sur moi et il a trouvé cela très bizarre que pendant mon sommeil, tu l'observait aussi fixement, il sembla aussi que tu aies essayé de le toucher, ce qui ne tolère jamais d'une personne qui ne connaît pas : tu as commis deux grosses erreurs, Dahmed, et la troisième, ce que tu continues à me mentir, je te préviens que la prochaine fois, je te le ferai regretter, car rien ne m'importe plus que la sûreté de Makyura, et de la mienne. "

Il ferma la bouche, et respira grandement : ce n'était pas dans ses habitudes de balancer de telles tirades !
Maintenant que ce problème était réglé, il importait de s'occuper de ces Marines, comment avait-il fait pour les découvrir où il se cachait. Que faire ? Si il s'enfuyait, il serait rapidement rattrapé, si il les tuait ou les mettait K.O. Sa tranquillité serait perdu, et à jamais, de toute façon, il voulait être pirate mais là, alors qu'il n'était pas encore dans un équipage, ce n'était vraiment pas le moment.

" Mettons ce différend de côté, Dahmed, et réfléchissons, est-ce que tu as une idée, j'espère qu'elle sera convaincante. "

En attendant la réponse de l'homme au turban, il se mit à observer chaque pas des Marines, sa carrière de hors-la-loi pouvait très bien commencer maintenant !


[ H R.P : je sais, ce Rp est un peu court, mais je savais pas quoi dire, je sais pas si tu l'as remarqué, mais j'ai mis une demande de P.N.J, en attendant une réponse, on peut continuer ou les jouer nous même. ]

Dahmed venait de se faire sévèrement insulter par son coéquipier de fortune, celui semblait avoir en fin de compte un certain mépris à l’égard des voleurs. En l’entendant parler Dahmed se posa une main devant le visage, l’homme au turban était entrain de s’apitoyer… Etait ce par ce qu’Andy avait découvert ses intentions a l’égard de l’animal ? Etait ce par qu’il était encerclé par les marines ? Un léger rictus échappa à l’homme au turban alors qu’il ôtait sa main, pour la laisser tomber le long de son corps dévoilant un regard des plus vifs.

« Tu n’as rien compris… Je ne suis pas un voleur comme les autres, je ne prends pas pour m’enrichir ou autre… Je ne saisis ce qui appartient à autrui que par ce que je le désir. Les autres sont incapable de m’offrir ce que je désir, je le prends donc par moi-même ! »

Dahmed marqua une pause avant de reprendre.

« Pour ce qui est de Makyura, il est vrai que je le désir. Mais tu sais il y a tellement de choses que je désir… Pour l’heure il vaut mieux mettre nos différents de coté, j’ai plus à gagner en travaillant avec toi pour l’heure actuel et tu en conscient. »

Dahmed venait d’invoquer un calcul cout/bénéfice pour justifier son association avec Andy. Ce faisant il laissait entendre que son choix était le meilleur et rendait sa remise en cause difficile. En fait un nouveau mensonge c’était glissé dans l’affirmation de l’homme au turban ou plutôt une nouvelle demi vérité. Ce qui était vrai c’était qu’il avait plus à gagner en restant au coté d’Andy, par contre ce qui était faux c’était « pour l’instant ». En réalité l’homme au turban pouvait se débarrassé des marines seul, il était suffisamment fort pour ça, si il avait besoin de rester au coté d’Andy c’était pour la suite des recherches sur les Ponéglyphes. Le désir de l’homme au turban de décrypter les écritures sur sa carte au trésor était bien plus grand que celui de voler le fauve… La réponse était donc évidente pour lui, il avait besoin du jeune homme. Pourquoi alors continuer à lui dissimuler la vérité ? C’était surement par professionnalisme, l’homme au turban préférait garder une longueur d’avance même si il n’avait aucune intention d’en profiter pour doubler son partenaire du moment.

« J’ai un plan pour la suite des évènements, mais pour qu’il y ait une suite à nos aventures il faut d’abord que se sorte d’ici. Comme tu as déjà du le comprendre je ne suis qu’un voleur pas un combattant, mes mains me permettent de crocheter toutes les serrures et mes pieds de me glisser sans bruit dans les lieux ou je commets mes méfaits. Contre des soldats entrainés de la marine, en combat, je n’ai pas l’ombre d’une chance. Il est préférable de fuir, à moins que tu ne sois un redoutable combattant ? »

Dahmed avait jugé préférable de taire ses capacités de combattant, laissant croire à Andy qu’il était faible. Andy n’avait aucun moyen de remettre en cause cette information, il ne connaissait Dahmed depuis moins de vingt de quatre heure et ne l’avait jamais vu se battre, de plus l’homme au turban n’avait jamais répondu par la force au menace de son partenaire. Il avait du paraitre bien faible…

« Alors tu te bats ou on fuit ? Il faut se décider rapidement… »

Andy Levin était agacé, profondément.
Quoi, ce Dahmed avait trouvé une justification à ses actes, parce que les personnes ne pouvait lui offrait ce qu'il voulait, il le prenait de force, sans savoir ce qu'il pouvait représenter à son propriétaire. Malgré le fait qu'il ne voulait en aucun cas juger les gens, il trouva ce mode de pensée minable, révélateur d'un intelligence bornée et paresseuse. Il se demanda tout à coup, pourquoi il avait été aussi gentil.
Il était aussi agacé par le fait que l'homme le prenait toujours pour un imbécile, il voulait en savoir plus sur les ponéglyphes mais évidemment, sans réelles raisons, il se demanda comment il pouvait espérer que quelqu'un tombe dans le panneau.
Le troisième point qui " n'allait pas " selon Andy était celui de se battre : certes, il ne pouvait rien dire dessus mais il lui semblait bizarre qu'un homme comme lui ne sache se battre, ne serait-ce qu'un petit peu. Il trouva cela même très étrange, l'homme avait eu des démêlés avec des hommes du gouvernement, cela ne voulait rien dire, mais néanmoins...

Il réfléchit rapidement, si il s'enfuyait, où aller ? Il ne savait rien de la topographie de Valentisland, il ne savait où il allait tomber, mais il décida de fuir. Il n'aimait pas cette idée, mais il ne pouvait se mettre la Marine tout de suite à dos, s'il réussissait à leur échapper, il pouvait espérer un répit de quelques jours. Mais s'il les cognait, fini la paix, rechercher des informations sur des ponéglyphes et en plus, mettre des Marines K.O, il pourrait même avoir une prime sur sa tête, car cela le ferait passer pour un Révolutionnaire.


" Allons y ! "

Il mit Makyura dans son fourreau, ce qu'il ne faisait que très rarement, ce geste en lui-même signifiait une situation critique, voire désespérée.

Il courut vers le cœur de la forêt, Dahmed le précédait. Les Marines les suivaient de très près.

Ils continuèrent longtemps à courir, lorsque soudain, plus de route.
Et impossible de faire marche arrière, les Marines étaient déjà sur eux.
Ils avaient maintenant deux solutions : soit continuer hors des sentiers battues, ce qui pouvait signifier la mort s'ils n'étaient pas sorti au bout de quelques jours, soit ils affrontaient une bonne fois pour toutes les Marines.


Essoufflé, Andy regarda son camarade avec une légère ironie.

" Et maintenant, on fait quoi ? "

Les deux hommes avaient donc opté pour la fuite. Ils arrivèrent a bout de souffle dans un lieu ou le chemin n’était plus tassé, il s’offrait alors a eut deux solutions : faire face et se battre contre les soldats de la marine ou bien choisir une nouvelle fois de fuir une nouvelle fois mais sans suivre de chemin en prenant le risque de se perdre et d’errer dans la forêt indéfiniment. Encore une fois le choix devait être vite fait, sinon il n’y en aurait plus. Les soldats de la marine n’allaient pas tarder à les rattraper.

« Poursuivre comme ça ne nous mènera à rien… Séparons-nous ici et retrouvons nous plus tard, avec le flair de ton animal tu devrais pouvoir trouver ton chemin sans mal et sortir de la forêt. Moi je me débrouillerai pour retrouver mon chemin. Retrouvons nous à l’ho… »

Dahmed s’apprêtait à proposer un lieu de rendez vous mais il réalisa que les marines pouvaient les entendre et donc empêcher l’accès à ce lieu. Il allait devoir faire preuve d’imagination pour communiquer un lieu possible sans que les soldats ne le comprennent. Il allait tenter de dissimuler un petit message à son coéquipier de fortune.

« Par devant, je te laisse douze secondes. Pas plus que douze, douze est le maximum… »

Dahmed avait fait passer son message, un message loin d’être évidant quand on y pensait… Mais bon, Andy semblait vouloir que l’homme au turban cesse de le prendre pour un imbécile il venait d’être servit.
Maintenant c’était à Dahmed de se débrouiller pour trouver un moyen de s’enfuir et rejoindre le lieu de rendez vous, un lieu ou douze n’était jamais dépassé. L’horloge de la ville…

[Hrp: post très cour, c'est au pnj d'intervenir maintenant je pense. A moins que tu ne veuillies poster avant]

Le soleil était haut dans le ciel et le vent était léger. Ce faible vent venait de guider Reno, ou plus précisément l’épave qui lui servait de radeau jusqu’à Valentisland. Bien évidemment, le pirate ignorait que l’île portait un tel nom, mais il avait juste remarqué que sa forme était étrange lorsqu’il l’aperçut au loin. C’est ainsi que le jeune homme roux posa pied à terre sur la plage de Valentisland. Ne possédant pas de carte, le pirate avait fait le choix de se laisser guider par dame fortune. Bien qu’il eu traversé quelques intempéries expliquant l’état actuel de son embarcation, le jeune homme était bien portant, si l’on excepte le fait que son estomac criait famine. Il se décida donc à rejoindre une route qu’il vit au loin espérant qu’elle le mènerait vers un quelconque endroit où il pourrait trouver de quoi se remplir la panse. Sur le chemin, il se posa néanmoins plusieurs questions. Etait-ce enfin une île qui allait le faire avancer ? Allait-il trouver des compagnons de mer ou serait-ce une de ces île « d’arrêt » comme il en avait croisé jusque là ? Reno fut interrompu dans ses pensées par la présence d’un panneau qui se trouvait devant un croisement. Interloqué, il lut l’affichage qui indiquait « Ville » sur un panonceau en forme de flèche qui désignait le chemin de gauche, tandis qu’un autre indiquait vers la droite « Forêt ». Le pirate estima que ses chances de trouver des victuailles et de potentiels comparses intéressés étaient plus importantes s’il se rendait en ville. C’est pourquoi, il s’engagea sur le chemin de droite… grâce à son incroyable sens de l’orientation. D’ailleurs, il ne rendit pas compte qu’il avait fait fausse route lorsqu’au bout de plusieurs centaines de mètres, il distingua de nombreux arbres au loin. Une fois à l’entrée de la forêt, il se posa bien des questions mais ne fit pas demi-tour pour autant :

« C’est un bien étrange village qu’ils ont construit là… L’architecture est certes rustique, mais plaisante… Ca me changera des autres îles. »

C’est ainsi que le jeune homme aux cheveux orange s’enfonça dans la forêt, le sourire aux lèvres. Il parcourut plusieurs mètres et le chemin finit par le mener devant une sorte d’étang. Entre deux cygnes, une sorte de barque était au centre du lac, mais Reno ne parvint pas à discerner si elle était occupée ou non. D’ailleurs, c’était le cadet de ses soucis, il préféra s’intéresser aux deux volatiles qui nageaient tranquillement : Ils constituaient un potentiel repas. Malheureusement sans arme aucune, le pirate pouvait quand même espérer abattre les oiseaux, notamment grâce au pouvoir de son fruit. Il observa un instant les deux animaux et prit la décision de viser celui qui était situé derrière la barque étant donné qu’il semblait plus gras que l’autre. Il se plaça sur le bord de l’étendue d’eau et cria tel un dératé qui aurait oublié qu’il valait mieux agir discrètement :

« Meteor Meteor Solo »

Sans plus attendre, il fit apparaître un météore et le dirigea avec force vers le cygne qui se retournait pour voir quelle était la source du bruit qu’il avait entendu. Seulement, tout ne se passa pas comme l’avait prévu le jeune homme. En effet, juste après avoir crié le nom de son attaque, une tête dépassa de la barque qui était sur l’étang. Visiblement c’était un homme et sa figure se trouvait en plein sur la trajectoire du météore que venait de lancer Reno. C’est pourquoi, un cri ne tarda pas à se faire entendre et l’homme en question se prit le choc, puis tomba à l’eau. Quelques instant plus tard, une femme se leva de l’embarcation se demandant se qu’il venait de se passer, tandis que l’homme se débattait pour rejoindre la barque tout en criant :

« Même pas moyen d’être gloub… ici. La saison de la chasse est gloub… terminé ! »

La femme se tourna à son tour vers le pirate et lança alors plusieurs jurons. Avec tout ce raffut, les cygnes avaient prit la poudre d’escampette et Reno jugea qu’il n’avait plus rien à faire et s’en alla rapidement. Après avoir couru quelques centaines de mètres, il s’arrêta, reprit son souffle et déclara :

« ‘Sont tarés dans cette ville, on a pas idée de vivre dans des barques ! »

Alors que son regard était fixé vers le sol, un curieux animal passa devant lui. C’était un écureuil, mais c’était la première fois que l’ex-lireldois en voyait un. Il le fixa par curiosité et le rongeur remarqua également sa présence. Il se dirigea vers un arbre proche, grimpa à son sommet et redescendit devant l’homme. Il tenait une sorte de bonbon dans ses pattes et sembla le proposer à Reno. Ce dernier esquissa un sourire et dit :

« Merci l’ami ! »

La main tendue, l’animal allait lui donner le met, quand soudain, il se ravisa et engloutit d’un seul coup le bonbon. Dégoûté par une telle entourloupe, le pirate ne put contenir sa colère et essaya de choper l’animal qui parvint à éviter la main de l’homme et s’enfuit se réfugier dans l’arbre. Reno était dépassé par cette forêt qu’il croyait être une ville et emprunta le chemin le plus proche. Tout en marchant, le pirate regardait les différents arbres sur le coté, mais leurs branches étaient trop hautes pour qu’il espère cueillir un bonbon. Alors qu’il commençait à désespérer et que son ventre quémandait toujours de la nourriture, il arriva dans une clairière et vit un petit arbre. Comble de chance, cet arbre était un arbre à bonbons qu’il présentait fièrement sur des branches à hauteur d’hommes. Ni une, ni deux, avant qu’une autre galère frappe sur sa personne, Reno se précipita sur l’arbre, saisit un bonbon et la mangea d’une bouchée. C’était sans savoir que ce répit état de très courte durée…


[HRP : Cette dernière phrase n'est là que pour prévenir, que mon prochain post risque d'amener des soucis à Reno )

[ Commandant Ticky :-) XD, son nom et son caractère sont très bien trouvés, bravo ]

Andy Levin s'était enfui sans répondre à la question du Marine, il ne pouvait se permettre une nouvelle fois ses intentions : la première fois avec Dahmed était de la légèreté, maintenant, une deuxième fois relèverait de la stupidité.

Toutefois, " l'énigme " que lui avait laissé Dahmed avant qu'il ne se sépare la laissait perplexe, l'homme avant d'être interrompu avait parlé d'hor... puis ensuite avait parlé de douze.
C'était le première qu'il entendait une chose avec autant d'incohérences.

" S'il a voulu me balancer une énigme, je trouve ça très malin, non seulement, elle est incompréhensible mais en plus, je suis coincé dans cette fichu forêt. "

Par contre, il devait admettre l'intelligence de l'homme sur un point, car il lui avait proposé d'utiliser le flair de Makyura pour retrouver la civilisation. Une idée qu'il ne lui avait même pas effleurer l'esprit, tant la situation était délicate.

* Si je ne suis pas encore capable de me sortir de toutes les situations à n'importe quel moment, c'est qu'il me reste beaucoup à apprendre. Je me demande si Makyura pourra retrouver une trace de vie, la civilisation est si loin *

Il me mettait pas en doute les capacités de Makyura mais le fait est qu'il s'était enfoncé très loin dans la forêt, et puis, surtout, il ne pouvait se résigner à utiliser le flair du léopard tel un vulgaire chien de chasse, Dahmed ne pouvait le savoir, les autres hommes non plus d'ailleurs néanmoins, c'était une des raisons pour laquelle il ne laisserait Makyura à personne : les gens ne verrait en lui qu'un outil, qu'un objet pour réussir, il ne pouvait supporter ce type de pensées. Malgré cela, il se résigna car le moment était mal choisi pour cela, il avait besoin d'aide et pour l'instant, seul le félin pouvait l'aider.

" Makyura, notre situation est critique, je n'apprécie pas le fait de te demander une telle chose mais... il faut que tu retrouves une trace de vie, excepté celle de Dahmed, sinon, nous mourrons "

Makyura grogna, il comprenait : c'était un léopard des neiges, pas un chien de chasse.
Il le regarda pourtant avec un air résigné. Le message était claire: "Sans toi, je ne suis rien".

Makyura huma l'air quelques secondes, sembla trouver quelque chose et courut. Andy le suivit et jeta de brefs regards derrière lui, histoire de voir s'il n'était pas suivi. Apparemment non, il en fût rassuré et se concentra sur la route du félin.

Ils coururent pendant plusieurs minutes à ce rythme, il commença à se lasser, que des arbres de tailles assez élevées, des pins, dirait-il, et ils étaient si nombreux que les rayons du soleil perçaient difficilement jusqu'à eux.

C'est lorsque qu'Andy commença à fatiguer que Makyura s'arrêta net. La " chasse " était fini. Andy fût très surpris de l'endroit où l'avait emmenés le léopard, ils étaient toujours dans la forêt, plus profondément que jamais et il commença à douter sur le flair de félin. Doutes rapidement dispersées, il avait confiance en Makyura, l'idée qu'il puisse se tromper lui semblait absurde.

Cette conviction se confirma rapidement lorsqu'il fît plus attention à son environnement : il était près d'un arbre, très spécial car ses fruits étaient des .... bonbons ! Plus étonnant encore, un homme aux cheveux si roux qu'ils en étaient flamboyants se tenait sur une des branches !

Le pirate au turban avait laissé fuir son partenaire en lui donnant un vague indice sur le lieu de rendez vous. Il se retrouvait maintenant seul, en plein cœur de la foret… Seul pas exactement, plutôt sans allié car il était encerclé par un certain nombre de marine. Ce n’était pas une situation dont il était facile de se sortir, mais paradoxalement c’était le genre de situation que le voleur préférait. Sans témoins autres que ses adversaires directs il pouvait laisser libre cour à son talent et utiliser ces pouvoirs sans avoir à faire preuve de retenu.

L’homme groupa ses mains et se mit à murmurer des paroles incompréhensibles. Le comportement de l’homme était des plus étrange au lieu de chercher à fuir ou encore de se mettre en position de combat, il semblait entrain de faire ses prières. Les marines ne comprenaient pas se qui se passaient et ne savaient comment agir. Leur hésitation ne dura pas bien longtemps, peut etre un court instant, mais cet instant fut déterminant : Dahmed avait disparu. Au moment meme ou l’homme avait arrêté de parler il avait disparu. Plongeant les soldats dans un doute et une stupeur encore plus grande. Comment expliquer cette disparition ? La disparition en elle-même était du au pouvoir de Dahmed. Pour le maitre de la lumière qu’il était empêcher son corps de renvoyer la lumière qu’il recevait et donc devenir invisible. Mais le plus important c’était ce qui avait précéder sa disparition : en prenant une pose particulaire il avait captivé l’attention de tous les soldats simultanément en fixant leur regards sur un seul point, et en se mettant à marmonner des mots incompréhensible il avait concentrées leur ouïe sur un son unique. En faisait disparaitre image et son simultanément, l’homme au turban avait fait perdre tous leurs repères aux soldats et faisait ainsi disparaitre toutes traces de sa présence. L’homme c’était tout simplement volatilisé…

*Maintenant qu’ils m’ont perdu, ils ne me retrouveront pas… Ils ne seront même pas capable de saisir ma technique…*

La mise en scène de Dahmed lui avait permit de semer le trouble dans l’esprit des marines. Ils devaient prendre la disparition de l’homme au turban pour une technique lié à la prière récité plus tôt, et l’idée qu’il s’agisse des facultés d’un fruit du démon ne leur effleura même pas l’esprit…

Faisant appel à sa capacité de déplacement silencieux pour la combiner à sa subite disparition, l’homme au turban quitta la foret sans le moindre souci. Il put même rejoindre tranquillement la ville en suivant le sentier après avoir contourné les soldats. Mais par prudence il décida de rester invisible même après avoir rejoint la ville. Certes il avait quitté la foret et fossé compagnie au marines mais il était trop tôt pour baisser sa garde. Dahmed avait laissé un indice à Andy avant de le quitter, il y avait maintenant trois cas de figure possible : le meilleur cas de figure Andy avait compris l’indice et les marines ne l’avaient pas compris, le second cas de figure Andy et les marines avaient compris l’indice cela revenait donc a se retrouver dans la même situation que dans la foret, et le troisième cas de figure, qui étaient de loin le plus mauvais, Andy n’avait pas compris l’énigme et les marines eux l’avait saisit. Les trois possibilités étaient envisageables et avait autant de chance de se produire. C’était donc une chance sur trois, un parfait jeu de hasard… Pour que Dahmed sorte gagnant de ce pari la situation un devait se réaliser, si c’était la situation deux ou trois il ne gagnait rien à se rendre sur les lieux du rendez vous. L’homme avait donc plus de chance de perdre que de gagner. Du moins s’il ne truquait pas la partie…

Turban sur la tête et voile sur le visage un homme se rendit à l’horloge de la ville… Visible de tous et attirant même l’attention, l’homme regarda à gauche comme à droite. C’est alors qu’il se fit accoster, un homme plutôt charismatique venait de brandir son sabre dans sa direction et le dévisagea du regard. Un regard très difficile à soutenir, tellement difficile à soutenir que l’homme au turban qui avait pris au départ l’attitude du marine pour une mauvaise blague ne pu s’empêcher de crier. Il était terrorisé… Dahmed n’était il en fin de compte qu’un poltron ? Non, il n’était ni plus ni moins qu’un voleur calculateur.

L’homme pétrifier de peur qui faisait face au commodore n’était pas Dahmed, il s’agissait d’une simple doublure. Pour être sur de ne pas se faire prendre tout en ne ratant pas le rendez vous quelque soit le scenario le pirate avait décidé de recourir à se stratagème. Il avait interpeler un jeune homme dont la taille avoisinait la sienne et lui avait fait miroité une belle somme d’argent contre un petit service. Un service facile à remplir en plus, il suffisait au jeune homme de s’habiller comme l’homme au turban et de se rendre près de l’horloge pour transmettre un message au premier homme qui le reconnaîtrait. Il devait lui dire de se rendre à l’endroit ou ils c’était vus pour la première fois. Si Andy se rendait au lieu du rendez vous il reconnaitrait l’homme au turban et irait vers lui, mais il comprendrait rapidement la supercherie car il avait déjà parlé de nombreuses fois avec le véritable Dahmed et se rendrait donc sur le lieu indiquer par l’homme, un lieu connu de lui seul et du véritable Dahmed. On ne pouvait par contre pas en dire autant des soldats de la marine qui confondraient inévitablement les deux hommes et qui selon leur intelligence mettrai plus ou moins de temps à comprendre la situation, de plus ils n’avaient aucune information sur le lieu de la première rencontre des deux pirates. L’astuce de Dahmed lui avait permit de ne pas perdre quelque soit le cas de figure qui allait se présenter. L’avenir de la doublure, qui ne savait rien de Dahmed, dépendait maintenant uniquement du commodore. Si celui-ci ne la croyait pas elle risquerait peut être la prison ou la peine capitale. Mais cette histoire ne concernait déjà plus le voleur qui déambulait tranquillement dans les rues de la ville.

*Direction l’auberge ou j’ai rencontré Andy pour la première fois… S’il a reçu le message de l’homme que j’ai piégé il se rendra la bas. Sinon il y a également des chances pour qu’il y retourne pour se reposer. Et si il ne vient pas je pourrai toujours commencer a le chercher depuis l’auberge.*

L’homme se dirigeait donc paisiblement, sans pour autant baisser sa garde vers l’auberge…

Un certain silence s’était installé dans la propriété des Ganos. Interdit, Charles fixait le nouvel arrivant d’un regard assez vide, attendant toujours une réponse de la part de celui-ci. Reno aurait voulu prévenir l’homme accompagné du léopard qu’il vaudrait mieux faire attention à sa réponse, mais il était également curieux de savoir comment il réagirait. Il décida donc de laisser faire les choses, mais s’éloigna de Charles afin d’éviter d’être emporté dans un quelconque conflit. Finalement, le nouvel arrivant brisa le silence et déclara :

« Mon nom est Levin. Andy Levin, moi aussi je rêve de devenir pirate et de parcourir les mers, mais pour l'instant, je suis seul "

Charles considéra la réponse de l’arrivant, mais n’eut pas le même réflexe qu’avec Reno : il ne le prit pas dans ses bras en montrant une grande joie. Visiblement quelque chose le faisait tiquer, un élément ne semblait pas convenir au colosse. Andy reprit la parole en désignant le félin :

" Seul Makyura m'accompagne pour l'instant dans cette quête "

Charles parut surpris de voir qu’un second pirate se trouvait sur l’île et parut sceptique. Néanmoins, il ne se montra pas pour autant hostile et se tourna vers le pirate aux cheveux roux :

« Bon l’ami, il me semble que tu me sois quelque peu redevable… J’aimerai te parler d’une affaire, nous serions mieux dans ma maison pour en parler. »

Le jeune pirate ne put qu’acquiescer et décida de suivre Charles. Le pirate au nom d’Andy semblait légèrement intrigué et prit la décision de marcher derrière les pas de Reno. Le colosse Ganos interrogea du regard le pirate au léopard qui répondit :

« Je dois avouer que je suis assez curieux, je voulais vous demander si je pouvais me joindre à vous … étant donné que je n’ai pas grand-chose à faire… »

La dernière partie de la phrase sonnait faux à l’oreille de Reno. Il semblait en effet d’une nature assez curieuse, il avait rapidement observé la totalité de la propriété des Ganos à son arrivée, puis s’était intrigué à Charles et au pirate roux. Néanmoins, Reno avait l’impression que ce nouvel arrivant avait bien d’autres chats à fouetter et qu’il aurait très bien pu partir. Ce n’est pas pour autant qu’il lui accorda davantage de méfiance ou de soupçons, après tout, croiser la route d’un autre pirate avait fait plaisir au jeune forban qui n’avait fait connaissance qu’avec des Marines pour le moment. C’est ainsi que les quatre personnages traversèrent le jardin des Ganos et arrivèrent devant la demeure. Vu de près, elle paraissait encore plus grande. Elle était constituée de diverses roches provenant certainement de l’île et de nombreuses fenêtres étaient situées sur la façade. Il était clair que la maison avait des allures de manoir et un charme particulier en émanait. Charles ouvrit la porte et fit signe aux deux pirates et à l’animal de pénétrer dans la demeure. Il ferma la porte et les guida à travers un couloir long, sinueux et sombre, après avoir traversé le hall. De nombreux tableaux décoraient ci et là les murs du couloir. Reno daigna poser un œil rapide sur certains d’entre eux. Il s’agissait de portraits, paysage ou encore peintures d’un style particulier. Le dénommé Andy semblait lui aussi très intrigué par les dits tableaux et prit d’ailleurs un peu de retard afin de prendre le temps de les regarder plus en détail. Lorsqu’il eut terminé de regarder le dernier tableau, Charles se contenta de préciser :

« Ce n’est qu’un vulgaire héritage, ce que j’ai à vous dire est autrement plus important… Si vous voulez bien me suivre. »

Ils venaient d’atteindre le bout du couloir qui se terminait en une porte. Charles l’ouvrit et comme précédemment fit entrer ses hôtes avant lui. La pièce était aussi très sombre et était paradoxalement inversement proportionnelle à la taille de la maison, c’est-à-dire très petite. Une table était située en son centre et une étagère contenant essentiellement des bouteilles de vin était posée au fond la salle. Reno remarqua que les yeux d’Andy fixaient le centre de la table. En effet, un livre assez épais était posé sur la table. Avant qu’il ait le temps de se poser davantage de questions, Charles prit la parole après les avoir invités à s’asseoir :

« Voyez-vous, chers pirates, ceci n’est que le reste de l’héritage de mon père… Si l’idée de piller ce territoire vous vient à l’esprit, rayez-là dés maintenant, il n’y a rien de valeur pour un pirate et je ne vous laisserais malheureusement pas faire. »

Le représentant de la famille Ganos marqua une pause et jaugea les deux pirates. Visiblement, il attendait une quelconque réaction. Réaction qui ne vint pas, Reno se contrefichait des diverses babioles que pouvaient posséder Charles. Andy fit de même, bien qu’il semblait porter un intérêt plus conséquent sur les possessions de Charles. Au bout d’un certain temps, ce dernier poursuivit :

« Bref, si je vous ai convoqué ici, c’est pour la simple raison que la mort de mon père reste une grande énigme. Je vais vous en narrer les grandes lignes. Il y a un peu plus d’un mois, mon père a disparu lors d’une excursion pour aller en ville. Il n’est jamais revenu de cette expédition et j’ai donc demandé l’aide de la Marine pour le retrouver. Après quelques heures de recherche, ceux-ci n’ont rien trouvé, et cela fait maintenant deux semaines qu’il est considéré comme mort. Vous avez saisi ? »

Les deux hommes hochèrent la tête. Mais le pirate aux cheveux roux n’avait absolument rien compris. Une excursion en ville ? Mais comment cela était-il possible, alors qu’il vivait déjà en ville ? Et puis pourquoi demander de l’aide à la Marine ? Il n’y a pas plus incompétent comme soutien. Cette affaire semblait louche aux yeux de Reno. Charles se racla la gorge et continua :

« Ce que je vais dire maintenant ne sont qu’ hypothèses, mais ce sont les faits qui me paraissent les plus plausibles. Sachez tout d’abord que les recherches de la Marine se sont interrompues très rapidement, trop rapidement. Un seul après-midi de recherches leur a suffit, sous prétexte que l’activité des la piraterie serait importante en ce moment. De plus, ils ont décrété la mort de mon père en seulement deux semaines, ce qui est très rapide, surtout lorsqu’on sait que beaucoup d’affaires similaires ont eu lieu et qu’il arrivait que les présupposés disparus réapparaissent après plusieurs mois d’absence. Enfin, mon père possédait d’immenses richesses comme héritages… tout s’est volatilisé avec sa disparition… Bref, tout porte à croire que la Marine n’est pas étrangère à cette affaire. Ce que je souhaiterais, c’est que vous meniez votre propre enquête. Evidemment, je ne vous demande de me ramener des résultats, mais je m’engage à vous verser un pourcentage assez conséquent de l’héritage si vous parvenez à le retrouver ainsi que mon père. Je l’aurais bien fait à votre place, mais je me dois de surveiller ce qu’il me reste de mon père. Qu’en dites-vous ? »

Le jeune pirate pesa le pour et le contre. Il hésitait, mais cela demeurait une proposition très alléchante pour un pirate sans le sou. D’autant plus que Charles avait su susciter l’intérêt du pirate roux qui voulait à présent connaître le mystère d’une telle histoire. De toute façon, rien ne pressait, il courait juste le risque de s’attirer les foudres de la Marine… Tant mieux. Il répondit alors avant qu’Andy ne prenne la parole :

« Je ne promets rien Charles, mais je suis partant. »

Il attendait maintenant la réponse de l’autre pirate. Cela l’intéressait-t-il d’œuvrer avec un pirate dont il ne connaissait que le nom. Etait-il prêt à faire équipe avec Reno ? Si c’était le cas, cela sonnerait peut-être alors le départ pour une longue aventure…


[HRP : je précise que j'ai l'accord de Raphaël/Andy pour faire les actions de son perso. Dahmed si t'es intéressé pour te joindre à nous, pas de soucis, contacte-moi par mp )

Andy Levin regardait les deux hommes, avec impassibilité. Chez lui, c'était le signe d'une intense réflexion.
Il venait d'échapper ( temporairement ) à la Marine, tout ça pour quoi, pour avoir essayer de se renseigner sur les pirates, les ponéglyphes et Ohara. Il leur avait échappé, tout ce pour quoi ( de nouveau ) pour tomber dans le trou perdu de la forêt, avec un homme qui les embauchait pour récupérer l'héritage de son père et un mec roux qui avait soit une grandeur d'âme, soit qui était suffisamment pigeon pour accepter. ( Lol, ne le prends pas mal Reno, XD )

* Ça m'apprendra à me présenter comme pirate à n'importe qui. *

Le problème chez Andy n'était pas la peur, non, il n'était pas quelqu'un de couard, seulement, un acte pareil serait un acte de rébellion et de piraterie pure et de ce fait, adieu la tranquillité.
Non pas qu'il aspirait à la tranquillité, il était pirate quand même, mais pirate tout seul, comme il le disait, c'est vraiment pas drôle.
Il ne savait rien de l'homme aux cheveux flamboyants, quels étaient ses véritables buts et ses rêves mais lui, il savait qu'il en avait, un bien précis, il ne pouvait courir le risque de se faire remarquer. Surtout sur cette stupide île qui pourrait facilement se transformer en piège à rats.
Néanmoins, il trouvait cela excitant cette opportunité de défier la Marine, surtout que ce demandait l'homme n'était ni plus ni moins que de l'infiltration, et avec un peu de chances, il pouvait tomber sur les clés d'un quelconque entrepôt ou pouvait être casées des livres importants. Dans un sens, l'incident de Ohara montrait bien l'ingéniosité de la Marine à vouloir détruire tout preuve mais il voulait croire à un espoir de trouver des informations.
Il lui faudrait pourtant passer par la ville, car maintenant, il était à peu près sûr que Dahmed s'y trouvait, il lui faudrait aussi récupérer ses affaires à l'auberge.

Il pesa donc le pour et le contre, jeta un coup d'œil à Makyura, celui s'occupait du toilettage de l'une de ses griffes et ne semblait pas l'occuper, du moins, semblait-il, après un court moment, il se décida à donner une réponse.

" J'accepte, dit-il presque à contrecœur, je ne suis pas sûr de la victoire de cette entreprise mais je ferais tout ce je peux pour vous aider, de toute façon, je veux des informations également, ce sera donc une occasion de les trouver. "

Les hommes hochèrent la tête, ainsi donc, tout le monde était d'accord. Makyura s'était levé, il semblait prêt pour de nouvelles aventures.

" Je vais réfléchir à deux ou trois façons d'opérer, pendant ce temps, Makyura, va chasser et mange bien, la fin de cette journée peut être mouvementée. "

Makyura partit, pendant ce temps, il réfléchit : il savait que pour la première phase, il leur faudrait de la discrétion, beaucoup de discrétion, il se demanda s'il leur serait possible d'emporter tout le magot en une seule fois, il conclut à se plan; première phase ; repérage des lieux, deuxième phase, évidemment, : phase forte où il faudra forcer la base, ce qui comprenait d'affronter plus de 100 voire 200 hommes ni plus ni moins.
Il se leva et exposa son rapide plan aux deux hommes, il était simple et pouvait être efficace à condition de faire marcher leurs cervelles.
Makyura revient, il semblait avoir bien mangé et avait couru pour digérer. Andy tendit la main gauche, sous le regard étonné des deux hommes, immédiatement, le félin se transforma et quelques secondes après un sabre était dans les mains du jeune homme.

" Nous pouvons y aller " dit il en rangeant le sabre dans son fourreau, toujours sous les yeux ébahis de ceux qui luttaient contre les forces de la Marine. La journée était loin d'être fini.

Il s'apprêta même à partir qui réfléchit ; qui était ce monsieur Ganos, était-il suffisamment dangereux pour que la Marine le fasse disparaître, mais surtout, une enlèvement pareil,au milieu de la forêt; était ce vraiment l'œuvre de la Marine ?

" Désolé, monsieur Ganos, mais je pense que vous ne nous avais pas tout dit à propos de votre père, qui était il pour être ennemi avec la Marine, mais surtout, n'avait il pas d'autres ennemis, j'ai bien réfléchi à tout cela et je refuse de m'engager avec aussi peu d'éléments, vous devez nous raconter la maximum de chose sur la vie de votre père car il ne faut pas écarter l'hypothèse que ce soit quelqu'un d'autre. "

Il attendit calmement la réponse de l'homme. Néanmoins, il se posait des questions. Que pouvait être la double vie de M. Ganos pour se mettre à dos la Marine et peut être même d'autre ennemis encore ?

Les trois hommes et le léopard étaient toujours dans l’espèce de petite cave. Andy avait mis beaucoup plus de temps pour donner sa réponse à Charles Ganos. Celui-ci semblait beaucoup plus posé que Reno, mais il avait finalement accepté l’offre, bien qu’il paraissait davantage réticent que le pirate aux cheveux roux. Ce dernier était content de pouvoir coopérer avec un autre pirate, c’était la première fois qu’il allait coopérer avec un autre forban et cela n’était pas pour lui déplaire. Seulement, après que l’animal reposant du nom de Makyura soit revenu d’une chasse. Quelque chose d’étrange se produisit alors : Le dit animal fut transformé en … sabre. Bouche bée, Reno ne comprit pas comment une telle chose put se produire et se demanda alors si les pirates magiciens existaient… Il contempla également le sabre, c’était une arme de très grande qualité visiblement. Cela rappela à l’ex lireldois qu’il n’avait toujours pas d’arme mis à part son fruit du démon. Alors qu’ils s’apprêtaient à quitter la demeure des Ganos, le dénommé Andy arrêta son mouvement et se ravisa. D’après lui, les informations données par Charles étaient trop pauvres pour se lancer dans une telle affaire. Il voulait des précisions notamment sur la situation du père de Charles. Après tout les soupçons de ce dernier sur la Marine étaient peut-être subjectifs et puis pourquoi les militaires auraient-ils agis comme … des pirates ? Apparemment, cette question sembla gêner quelque peu le propriétaire des lieux. Une légère moue était apparue sur son visage et il mit un certain à répondre :

« … Il est vrai que j’ai peut-être omis certains détails… Mon père, Henry Ganos, était viticulteur sur l’île.»

Alors que Charles marqua une pause, Reno comprit alors pourquoi des bouteilles de vin étaient entassées sur une étagère. Spark lui avait fait goûter une fois ce breuvage et Reno avait recraché le liquide par dégoût. Le colonel lui avait expliqué qu’il n’aimerait que lorsque son âge serait plus avancé. Le pirate aux cheveux roux se demandait si à présent il pourrait en boire, tandis que Charles reprenait la parole :

« Notre famille est viticultrice de génération en génération. Moi-même, j’ai repris le flambeau et je m’exerce du mieux que je peux. Seulement, ce n’était pas l’avis de mon père quand ce fut son tour et il préféra s’engager sur la voie de la piraterie. Cependant, il a abandonné et a préféré crouler ses vieux jours paisiblement quand les pleins pouvoirs ont été cédés à la Marine. Il est revenu et notre vin s’est toujours très bien écoulé. Nous nous sommes d’ailleurs installés à l’écart pour en conserver le secret… Plaisant aux pirates comme aux habitants de l’île, nous avions toujours du travail. Seulement… avec la renforcement de la Marine sur Valentisland, les pirates ont cessé de faire escale ici et donc de boire notre vin. Ce fut le début de notre galère, mais heureusement, nous avions amassé suffisamment d’argent pour survivre. Mais maintenant que nos richesses et que mon père ont disparu, je ne donne pas cher de ma peau… Je suis certain que ce sont ces chiens du gouvernement qui sont dans le coup ! »

L’homme avait terminé sa phrase en frappant le poing sur la table. Les deux pirates avaient sursautés, surpris d’une telle réaction. Visiblement, les Ganos ne portaient pas la Marine dans leur cœur. Le regard de Reno s’attarda alors sur le livre qui était posé sur la table. Charles le remarqua et poursuivit en le prenant dans ses mains :

« Ce livre n’a plus grande importance… C’est le registre des commandes des vins que l’on nous achetait. Les dernières datent d’un mois et demi je crois. Tenez, je vous en fais cadeau ! »

Il lança alors le livre à Andy qui le rattrapa sans problème. Ce dernier estima que les renseignements de Charles étaient maintenant plus complets et que « l’enquête » pouvait commencer. Le viticulteur accompagna les deux hommes jusqu’à la sortie du domaine où il déclara :

« Faites attention, les patrouilles de la Marine sont plus fréquentes en ce moment. S’ils vous trouvent, surtout vous avec votre sabre étrange, dit-il en désignant Andy, vous aurez des problèmes… Ah ! Et pour rejoindre la ville c’est le chemin de qui part vers la droite à partir d’ici. La suite est indiquée en principe. »

Les deux hommes remercièrent Charles, Reno voulut emprunter le chemin de gauche, mais fut arrêter par Andy. Leur route commença, L’homme aux cheveux roux ouvrait la marche, tandis que celui à lunettes observait le registre des commandes. Après avoir parcouru plusieurs mètres, Reno demanda à son comparse :

« On fait quoi une fois en ville ? Je n’y suis encore jamais allé… »

Il avait enfin comprit que ce qu’il croyait être une ville était en fait la forêt de l’île ! Il ne put s’empêcher d’esquisser un sourire tandis qu’Andy vérifiait qu’ils suivaient bien le bon chemin.

Les deux hommes s'engageaient dans la forêt, côte à côte.
Andy était en pleine réflexion : pour sûr, ce monsieur Ganos avait une dent contre la Marine, et pas qu'une, c'était la première fois qu'il rencontrait quelqu'un qui ne supportait pas à ce point le gouvernement, même lui, en tant que pirate, ne les détestaient pas, il savait que nombre d'entre eux s'engageaient dans la Marine avec de bonne intentions, et il les respectaient, ce qui ne supportaient pas, c'était qu'au sommet, on assistaient à beaucoup de corruptions et de malveillances, la destruction d'Ohara était une preuve, quels pouvaient être le secret des ponéglyphes pour que la Marine à une époque eût un comportement digne des plus malfaisants des pirates. Cela, il se posait toujours la question.

Il s'aperçut qu'une fois de plus, il laissait son esprit vagabonder, et se remit dans le contexte. La Marine était-il le seul ennemi de Henry Ganos ? Cela paraissait difficile à croire, pour qu'il soit persécuté avec tant d'acharnement. Il regarda le papier qu'il avait dans les mains, sur celle-ci était noté le nom d'un ancien ami de du père de Ganos : Sauren .

" Son nom importe peu, il est assez connu, apparemment il aurait un business très juteux, mais tellement secret que je n'en connais rien. C'était un ami de mon père, avait dit Ganos avant leur départ, ils étaient pirates sur le même navire je le connais très peu, de toute façon, je ne peux pas le voir, je dois surveiller les vignes et je suis presque sûr que mes mouvements sont contrôlés. "

Il réfléchissait toujours, il devait d'abord récupérer ses affaires à l'auberge, et en passant, mettre les choses au point avec Dahmed. Néanmoins, il se demandait toujours dans quoi il s'était fourré, certes, il y avait une cagnotte au bout. et après ce qu'il avait vu sur le modèle de la planche motorisée du célèbre Ace et du quelque trucs que l'on lui avaient dit à propos des wavers. Il devrait pouvoir se construire un véhicule performant, capable de naviguer très rapidement. Évidemment, sûr une mer calme, malgré tout, cela constituerait un excellent début.

Maintenant qu'il avait mis un plan à tout cela, le problème était de savoir comment commencer. En recherchant cette homme sur l'île ou bien en fouillant l'administration de la base navale. S'il adoptait une méthode " rapide ", il aurait opté pour la base, il aurait pu avoir tous les renseignements possibles au sujet de l'ex pirate disparu. Mais dans un autre sens, il se pourrait que la Marine NE soit pas responsable. L'animosité de Ganos était-elle réellement justifié ? C'est pourquoi il estimait que rencontré ce dénommé Sauren ne serait que très profitable, à condition de le trouver.

" Vous le trouverez difficilement, avait ajouté Ganos, il est plutôt recherché, il n'a pas de prime mais il reste rarement deux fois au même endroit, histoire de pas se faire remarquer. "

Andy et le dénommé Reno marchaient côte à côté. Il ne pouvait s'empêcher d'apprécier l'homme aux cheveux roux. Sa certaine naïveté doublé de courage le faisaient sourire, malgré cela, il réfléchissait de façon pragmatique : tout courageux qu'il était, ce jeune homme avait intérêt de s'accompagner de personnes sûres et déterminées sinon, il n'irait pas loin.


C'est en étant toujours abîmé dans ses pensées que lui et l'homme aux cheveux flamboyants arrivèrent en ville.
Il regarda l'heure sur l'horloge de la ville : 15 h 30.
Il s'assura qu'aucun marine ne les suivaient et continuèrent leur route en direction de l'auberge.

Plus ils s'approchaient, plus l'air d'Andy devenait furieux. Il était sûr que le voleur y était, cela était le plus logique, et il avait hâte de le rencontrer, qui sait quels coups tordus cet homme lui avait réservé, il fallait régler le problème maintenant.

* Dahmed, je t'ai laissé t'échapper une fois mais pas deux, tu devrais répondre à toutes mes questions sinon je ne te ferai aucun cadeau *

Ils finirent enfin par arriver devant l'auberge. Cette perspective le remplissait Il allait enfin avoir des réponse à ses questions à propos de l'homme aux turbans.

Andy Levin commençait sérieusement à s'énerver.
Il était impatient, comme à son habitude.
Dahmed n'était pas là.

Il s'attendait à le trouver ici, afin de lui faire sentir ses quatre vérités, oh oui, il avait des choses à lui dire, et le hasard comme par hasard, il avait décider de se sauver.

Il était en train de faire les cent pas dans la chambre en attendant son arrivée que Reno entra dans la chambre.

" On bouge " lui demanda-t-il.

Andy soupira, il aurait aimé attendre un peu mais il lui semblait clairement que attendre encore etait une façon stupide de passer la journée, surtout que Reno aussi commençait également à montrer des signes d'impatience.

Il prit un papier et nota quelque chose pour l'homme aux turbans, une simple phrase, très courte : " Rejoins moi en ville "

Il prit son sac, mit ses affaires à l'intérieur et mit un pied hors de la chambre.

" Allons-y. "

Ils sortirent. Devant l'auberge, il virent un homme aux cheveux roux, se rapprochant de la teinte de celles de Reno. Il ne put s'empêcher de le remarquer, Reno également. Sur son île, la majorité d'entre eux était bruns, rares étaient ceux qui étaient blonds, ceux-là étaient des gens du Nord qui avaient décidé de venir à West Blue. Il ne pouvait donc s'empêcher de remarquer et de détailler des gens si différents.

En l'occurrence, celui ci était plutôt spécial, il semblait affamé et de plus, sans le sou, il cherchait partout sur l'île dans l'espoir de trouver une petite pièce, dans sa poche, quelque chose remuait, il aurait dit un petit animal vu les agitements de la poche, un rougeur plutôt car la poche n'était pas très grande.

Il lui jeta encore un rapide coup d'œil et suivit Reno.
Apparemment, celui ci avait réussi à trouver l'adresse de ce Sauren, ce qui relevait du miracle, lui même n'espérait pas le retrouvait si rapidement après le rapide tableau qui leur en avait le viticulteur.

Ils continuèrent discrètement, ils se dirigeaient droit vers l'hôtel de ville, il leur fallait être doublement prudents, cela valait surtout pour Andy, les marines qui les poursuivaient, Dahmed et lui, avaient sûrement retrouvé leur chemin, il baissaient légèrement la tête, histoire de mettre ses traits un peu moins à découvert.

Ils arrivèrent près de l'horloge et de là, ils purent voir une petite remise, ils frappèrent à la porte de celle-ci, après avoir dit au portier le nom de Sauren, ils rentrèrent rapidement et fermèrent la porte. Devant eux étaient celui qu'ils cherchaient.

Si Andy devait qualifier l'homme devant eux, il dirait bon vivant, car l'homme qui les faisait face avec un tempérament exceptionnel, le plus exceptionnel était que Charles les avait décrit comme un homme discret. Peut être l'exception était lors du repas, parce que Sauren montra tous les traits d'un .... pirate.

Joyeux, légèrement excentrique, il tenait toujours à ce que leurs hôtes ait quelque chose dans leurs assiettes, ce que Reno fit avec un grand plaisir. Andy était plutôt discret et crispé au début, mais devant tant de gaieté, il se mit à profiter du moment. Moment qui était, de toute façon, de courte durée.

Le repas fini, Sauren les convoqua tout les deux sur le sujet de leur visite, Reno et lui expliquèrent rapidement la situation. L'homme ne sembla pas surpris.

" Ça devait arriver. " dit il dans un soupir.

" Comment ça ? " répondirent en chœur les jeunes gens.

" Si vous savez tout les ennemis de Henry, vous ne serez pas surpris, cependant, très peu auraient commis un acte sur sa personne, il va falloir que je fasse des recherches, le bon vieux Sauren va de nouveau partir en chasse "

Il demanda encore quelques éclaircissements, que ne tardèrent pas à lui donner nos deux héros après quoi, ils prirent congé.

" Je prendrai contact avec vous dans quelques jours " leur dit-il avant de s'éclipser.

La nuit était tombé. Épuisés et hébétés par tant de confusions résultant du passé tumultueux du vieux viticulteur et ex-pirate, les deux hommes ne cherchèrent pas à discuter. Andy paya rapidement l'aubergiste et rentra dans la chambre.

Dahmed n'était pas là.

Il ne voulait pas s'en soucier pour l'instant. Reno se jeta rapidement dans son lit et ne l'entendit plus du tout la minute d'après.

Quant à lui, il ne pouvait s'empêcher de réfléchir et réfléchir. Mais tout dans sa tête étaient un bourbier sans fin, il éteignit la lumière, laissa ses yeux ouverts et s'enfonça dans un sommeil sans rêves.

Une impasse… Voilà à quoi ressemblait la situation dans laquelle se trouvait en ce moment même Andy Levin et Reno Descure. Pourtant, ils n’avaient pas chômés pendant leur première journée d’enquête. Après avoir accepté l’offre d’un viticulteur, ils avaient rencontrés un dénommé Sauren qui n’avait réussi qu’à obscurcir le brouillard qui entourait la disparition d’Henry Ganos. C’est après cette rencontre qu’ils avaient décidés de rentrer à l’auberge afin de se reposer et d’y passer la nuit. Après tout, la nuit porte conseil d’après certains… Reno, lui, ne devait pas connaître ce dicton, car une fois arrivé dans la chambre, il s’écroula dans le lit et tomba dans un sommeil de plomb. Il faut dire aussi que le repas que leur avait gracieusement offert Sauren avait été très copieux. Le pirate aux cheveux roux n’avait rien pour payer l’auberge, il comptait donc sur la gratitude et la générosité d’Andy pour résoudre ce problème. Reno dormit très bien, cependant il se réveilla assez tôt, le cadran de l’horloge dans la chambre affichait « 9h23 ». Après avoir baillé, le pirate ôta sa couverture, se leva, s’habilla et constata qu’Andy dormait encore à poings fermés. Reno préféra respecter le sommeil de son compère et pensa à organiser la journée. Il fallait qu’ils soient plus efficaces, le pirate roux en avait déjà assez de Valentisland, il avait envie de bouger, de parcourir les mers. Seulement, l’argent gagné s’ils parvenaient à résoudre « l’enquête » pourrait lui servir à acheter un moyen de transport. Perdu dans ses pensées, son regard s’attarda sur le registre que leur avait cédé Charles. Il le prit dans ses mains et le considéra une nouvelle fois. Que leur avait-il apporté ? Rien, comme l’avait laissé entendre le viticulteur. Ils avaient rencontrés Sauren, certes, il semblait savoir des choses, mais il n’avait pas voulu donner une once d’informations sur l’affaire. Un tantinet énervé, Reno feuilleta machinalement les pages du livre. Quelque chose attira l’œil du jeune homme. L’écriture s’arrêtait exactement à la fin d’une page. Mais… la dernière transaction s’arrêtait en plein milieu d’une phrase, elle n’était pas achevée. Il tourna la page à plusieurs reprises, mais ne trouva pas la suite de la dite transaction avec Sauren. C’est à ce moment qu’il le remarqua, des pages avaient été arrachées ! Cela avait été fait assez habilement, il fallait s’y arrêter pour s’en rendre compte… Mais qui avait bien pu faire ça ? Sauren ? Mais quel était l’intérêt ? Son nom apparaissait plusieurs fois dans les dernières pages écrites. Charles ? C’était encore plus stupide… Cela devait certainement être alors le fameux coupable, celui qui avait fait disparaître Henry Ganos. Il aurait sûrement supprimé ces pages pour garantir son anonymat et ainsi ne pas être retrouvé.
Reno se massa le front. Avoir pratiqué une telle réflexion de si bon matin était pour lui un réel exploit. Il se servit un verre d’eau avec le pichet sur la table. Il devait avoir le cœur net de ce qu’il avançait. Il était persuadé que Sauren savait quelque chose sur ce suspect. Il était encore tôt, mais Reno ne pouvait pas attendre et si Sauren était si bon mangeur qu’il le paraissait, il devait certainement savourer également le petit-déjeuner. Le pirate se tourna vers Andy, il préféra ne pas le réveiller, après tout ses hypothèses étaient peut-être fausses, il s’en voudrait de déranger son comparse pour des clopinettes. Il arracha une feuille vierge du formulaire, prit un fusain taillé qu’il trouva dans une des armoires et écrivit ceci :

« Salut Andy,
J’ai découvert quelque chose d’assez surprenant dans le formulaire que nous a donné Charles ce matin. Seulement, je ne suis sûr de rien et étant donné qu’il est encore très tôt et que tu sembles dormir paisiblement, je me permets de te fausser compagnie pour obtenir davantage de renseignements à ce sujet. Je pense que le seul en mesure de pouvoir le faire est Sauren, c’est pourquoi si tu désires me retrouver avant mon retour, je me trouverais à sa planque proche de l’horloge de la for… de la ville. A toute à l’heure l’ami. »

Il avait écrit ces quelques mots sans trop réfléchir. Il ne voyait pas ce qu’il aurait pu ajouter davantage. Il se leva, vérifia qu'il avait bien le formulaire et après un dernier regard vers Andy, ferma la porte de la chambre. Le hall de l’auberge était encore vide, seul le patron était présent. Reno quitta l’établissement, il était certain d’avoir entendu le gérant lancer « Votre note… ». Ce dernier n’avait pas insisté, il avait sans doute remarqué que le pirate n’avait pas pris ses affaires. Reno n’avait pas d’affaires… Pour l’heure, il se contentait d’apprécier l’air frais qui régnait dans le village. Le ciel était encore dégagé et le soleil montrait chaleureusement le bout de son nez. Quelques commerces étaient ouverts, mais la plupart des portes affichait encore « fermé ». Alors que le pirate se surprenait encore d’être debout, il arriva près de l’horloge de la ville. Il s’approcha de la petite masure dans laquelle siégeait Sauren et ses hommes. Il arriva près de l’entrée et fut arrêté par deux sortes de gardes. Il leur expliqua qu’il avait besoin de voir leur chef, mais ceux-ci ne l’autorisèrent pas à pénétrer dans la bâtisse :

« Sauren ne supporte pas qu’on le dérange pendant qu’il savoure son petit-déjeuner. N’insiste pas gamin, il faudra repasser, sinon on va devoir faire « parler » nos mains. »

Le pirate fut légèrement agacé par un tel comportement et insista à nouveau :

« Z’êtes gentils les gars, mais c’est vraiment urgent. Je suis désolé, mais ça ne peut pas attendre. Laissez-moi entrer… »

Cela n’était pas si urgent que ça, mais l’impatience de Reno avait prit le dessus une nouvelle fois. Il voulait agir et être bloqué par un futile petit-déjeuner l’agaçait au plus haut point. Seulement, son insistance énervait passablement les deux gardes et après plusieurs minutes de répliques, Reno eu raison de la patience d’un des deux hommes qui décida de le faire taire en lui collant un coup de poing. Le jeune pirate évita facilement l’attaque et rétorqua à son tour par un puissant coup de poing sur la nuque de son adversaire. Ce dernier s’écroula par terre, inconscient, tandis que le deuxième homme prit ses jambes à son cou. Reno considéra ceci par une invitation à entrer et c’est ainsi qu’il s’engagea dans la bâtisse. Pour y avoir dîné la veille, il se souvenait de l’emplacement de la salle à manger et s’y rendit puisque Sauren était supposé prendre son petit-déjeuner. En effet, il le trouva en train de boire un bol d’un certain café, mangeant seul sur la grande table. Le pirate écarquilla les yeux en voyant la présence de Reno, puis il déclara :

« Eh bien, cher ami… Vous aviez envie de partager un nouveau repas avec moi ? »

Celui-ci hocha la tête et lui expliqua alors qu’il était là pour parler à nouveau de l’affaire concernant Henry Ganos. Sauren lui proposa de manger un morceau au préalable, mais le pirate refusa, il ne voulait pas qu’Andy arrive et le voie en train de savourer un repas. En fait, il ne voulait pas décevoir Andy, sinon il aurait accepté sans se faire prier. Sauren fit la moue, mais consentit à revenir sur la disparition d’Henry Ganos :

«Très bien… En quoi puis-je vous être utile ? »

Le soleil avait commencé sa course dans le ciel depuis quelques heures déjà lorsque Dahmed arriva à l’auberge. Il y était entré de la même manière que la fois précédente, par la fenêtre faisant appel a sa grande habilité acquise après de longue années de vol en tout genre. C’était d’ailleurs a cause d’un vol qu’il n’arrivait qu’au petit matin à l’auberge. La convoitise maladive de l’homme au turban l’avait frapper une fois de plus alors qu’il se diriger vers le lieu de rendez vous. L’objet de son désir cette fois ci ? Les pièces jetées par les passants dans la fontaine de Valentisland.

Alors qu’il traversait la ville, le pirate avait été surpris par le fait que des gens tournaient le dos au monument avant de jeter une pièce à l’eau. Il demanda a un couple qui passait près de la fontaine ce que cela signifiait, on lui expliqua alors qu’en jetant une pièce dos a la fontaine on pouvait faire un vœux en matière d’amour et que celui-ci serait exhausser, du moins selon la légende. Cette fontaine était un des lieux les plus célèbres de l’ile. Une soudaine envie prit le pirate, il voulaient récupérer ses pièces qui reposaient calmement au fond de l’eau. La fontaine n’était pas vraiment profonde, il suffisait au pirate de tendre la main pour en toucher le fond. L’homme au turban avait donc passé la fin de son après midi et une bonne partie de la nuit à collecter les pièces jeter par d’autre par le passé. Il n’avait terminé sa collecte qu’au petit matin. 33521. C’était le nombre de pièce que l’homme au turban avait rassemblé. Se n’était pas une somme extra ordinaire, mais ces 3000 pièce avait une valeur très importante. Elles symbolisaient le souhait de 33521 personnes, c’était un c’était un véritable trésor aux yeux de l’homme au turban, le premier trésor sur lequel il mettait la main depuis la mystérieuse carte écrite en Ponéglyphe.

C’était justement pour en savoir plus sur la langue en laquelle était écrite cette carte que l’homme était retourné a l’auberge.

Il se tenait accroupi sur le bord de la fenêtre, comme lors de sa première rencontre avec Andy. Le jeune garçon dormait paisiblement sur son lit tandis que son fauve se reposait au pied de celui-ci. Dahmed pénétra sans bruit à l’intérieur de la chambre. Il savait que l’animal avait détecter sa présence, mais il ne s’en souciait pas vraiment. Le mot qui avait été laissé pour Andy attira rapidement l’attention du pirate. Il le lut rapidement mais n’y compris pas grand-chose. Il semblait que de nombreuses choses étaient arrivées à son équipier pendant son absence. Le plus rapide était surement de lui demander directement. Dahmed se mit donc a secouer Andy pour le tirer de son sommeil et lui tendit le bout de papier qu’il avait trouvé.

« Yo !ça faisait longtemps… Eh tu peux m’expliquer se que veut dire se message ? »

Andy Levin était secoué assez brutalement. Il s’était endormi très tard la veille. En effet, le jeune homme n’avait pu s’empêcher de faire tourner ses méninges, une fois couché et il avait rejoint les bras de Morphée très tard contrairement à son acolyte Reno. C’était d’ailleurs ce dernier qui devait le réveiller d’une telle façon, étant donné que ce pirate dégageait une certaine impatience. C’est pourquoi, c’est surpris qu’Andy découvrit le visage de … Dahmed ! Néanmoins, il cacha sa surprise, se dégagea des bras de l’arrivant et fit un rapide tour d’horizon de la chambre : Makyura était debout se demandant s’il fallait agir ou pas et Reno semblait avoir disparu. Tout ceci était étrange. Cette façon d’agir ne ressemblait pas à ce que Dahmed avait montré jusqu’à présent : un minimum de discrétion et des actions posées et réfléchies. Et puis où était passé ce Reno qu’il avait rencontré la veille, Andy Levin était pourtant persuadé qu’il n’avait pas rêvé. Dahmed lui apportait la solution, tandis qu’Andy réfléchissait, il lui tendit un morceau de papier. Le pirate orné de lunettes le saisit et le lut rapidement. Reno avait décidé d’agir… Mais pourquoi ne l’avait-il pas réveillé ? Il fut néanmoins agréablement surpris de constater que le pirate avait laissé un moyen de le retrouver. Mais avant de se lancer dans les recherches de Reno, Andy se devait de régler ses problèmes actuels avec Dahmed. Ce dernier, sans doute passablement curieux, voulait comprendre le mot de Reno et s’adressait vers Andy pour avoir des explications. Celui-ci allait répondre à Dahmed quand il se rétracta. En effet, avant de répondre, Andy devait obtenir des réponses de la part du pirate au turban et il était résolu à ne pas se laisser berner une seconde fois. Après avoir réfléchi à ce qu’il allait dire, le jeune homme répondit :

« Oh… Bonjour Dahmed… Les choses ont évolué depuis notre séparation hier tu sais… J’ai trouvé une affaire assez … intéressante… »

Andy ne prononça pas un mot de plus. Il savait pertinemment qu’il avait touché juste. Il avait introduit sa « mission » actuelle sans rien en dévoiler, ce serait certainement suffisant pour attiser la curiosité de son interlocuteur. Andy se contenta d’ajouter :

« Tu peux être mis au courant bien évidemment, mais pour cela, il faut qu’on ait une relation dite de « confiance ». J’entends par là que pour faire réellement équipe, nous devons nous connaître un minimum et pour moi, cela passe par les réponses auxquelles tu n’as pas répondu hier. Si tu consens à y répondre maintenant, je suis prêt à te proposer quelque chose qui peut peut-être intéresser ton esprit. A toi de voir… ah oui, je répète ce que je veux savoir : Tes réelles intentions, tes motivations et objectifs… Qui es-tu au juste un Pirate, un chasseur de Primes, ta venue sur l’île. Et évite de mentir, si je venais à l’apprendre, cela briserait tout chance d’avoir de la « confiance » à ton égard… »

Andy avait parlé et agit de façon beaucoup plus réfléchie que la première fois qu’il avait rencontré Dahmed. Il se félicita d’ailleurs de ne pas s’être laissé emporté contre le pirate au turban. S’énerver est certainement la meilleure solution pour laisser son interlocuteur prendre le dessus. Si Dahmed ne voulait pas répondre… Tant pis pour, il continuerait l’enquête sans lui.

(Je suis désolé Dahmed pour ce bref post, mais il m’est difficile de faire autrement : je ne me permets pas de répondre à ta place et je pense qu’Andy n’aurait pas voulu te répondre tout de suite ^^’)

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Après qu'il ait posé sa question, Sauren convia son invité à prendre place à sa table, bien qu’il n’ait pas envie de manger. L’homme semblait être doté d’une éducation hors pair et demanda à ce qu’on serve à boire au jeune pirate. Ce dernier, une fois installé, exposa alors ce qu’il avait découvert :

« Merci l’ami pour ton accueil. Notre visite chez toi ne nous a pas vraiment éclairé hier, pourtant tu sembles savoir des choses sur la disparition du père de Charles Ganos. Oui, je sais, tu nous avais promis de reprendre contact, mais on est un peu pressés avec Andy et puis… on est plus efficaces à plusieurs. Bref, tout ça pour te dire qu’en regardant le registre des commandes de plus près, j’ai pu m’apercevoir que des pages ont été arrachées. Je suis sûr que ce détail ne vous a pas échappé, d’autant plus que cela fait de vous le dernier commanditaire des Ganos… »

Sauren fixa son interlocuteur. Il semblait surpris de voir que ce dernier avait pu remarquer un tel détail. Reno en était surpris lui-même, mais il fallait qu’il sache. Il était persuadé que Sauren n’était pas ignorant à ce se sujet et il comptait bien le faire parler. Après, un silence assez long, Sauren répondit :

« Eh bien, je ne pensais pas que vous vous en rendriez compte… Cela mérite en effet que j’éclaircisse vos pensées. Je pense que savoir qui est l’homme qui a « réellement » passé les dernières commandes, je pense aussi que c’est lui qui détient Henry. En effet, je suis pratiquement certain qu’il n’est pas mort, pour le moment tout du moins… Cet homme se fait connaître sous le nom de … Gaspard le Bon. Malheureusement, il est inévitable de passer par la Base Marine… J’espérais pouvoir obtenir cers informations, grâce à mes connaissances, malheureusement j’ai appris juste avant votre arrivée que cela n’était possible, il va donc falloir que vous vous débrouilliez pour cela. »

Reno sourit. Enfin un peu d’action ! Il fallait néanmoins rester un minimum discret, mais au moins, il savait où poursuivre les recherches à présent, si Sauren disait vrai. Il fallait qu’il aille prévenir Andy à présent, ils ne seraient pas trop de deux pour échafauder un plan leur permettant d’introduire la base Marine de Valentisland. Ainsi, Reno remercia Sauren, se leva et sortit de la bâtisse. Il vit les deux gardes qui s’inclinèrent devant lui, mais l’homme aux cheveux roux n’y prêta pas attention. Il avait pu se rendre utile et il s’en félicitait. Il regagna l’auberge sans encombres. Le patron fut soulage de le voir réapparaître son client et ne l’embêta pas avec la note à payer. Reno monta les escaliers et après avoir surpris une femme en train d’espionner la rue à travers la fenêtre, car il s’était trompé de porte, arriva devant la chambre où dormait Andy. Le pirate avait un étrange pressentiment… Andy n’était plus seul, il ne le savait pas pourquoi, mais il en était maintenant persuadé. Sans attendre davantage, il ouvrit la porte et aperçut Andy éveillé qui parlait avec un homme masqué par un turban et Makyura debout, observait la scène. Ne sachant que dire, le pirate se contenta de prononcer le mot :

« …Salut. »